Il y a quelques années, j’ai écrit un article intitulé “Le prix à payer” dans lequel je cherchais à dire que ma motivation pour travailler en tant qu’artiste textile n’était certainement pas l’argent mais bien la satisfaction personnelle. Pour vouloir s’investir 60 heures et plus par semaine et gagner au bout même pas le SMIC, il faut aimer ce que l’on fait, il faut être passionnée ! Dans mon cas je peux dire que je tire presque toute ma jouissance de vivre de mon art. Le travail manuel et le contact avec des matières textiles naturelles m’a permis de trouver un équilibre et un état de bien-être qui m’a probablement évité de sombrer dans la dépression.
Néanmoins
face à des situations financières souvent difficiles, je n’arrêtais pas à me
demander s’il fallait continuer ou du moins, si je ne pouvais pas changer ma
façon de travailler pour devenir plus rentable. Ainsi je pensais devoir faire
des plus petites créations et travailler en petite série pour pouvoir proposer
des créations à des prix plus bas. Mais quand je me mettais à raisonner de cette
manière, je perdais l’envie de passer du
temps dans mon atelier et toute mon imagination se bloquait. J’étais incapable
de créer ou même plus simplement de produire !
Alors
parfois, lorsque les fins de mois étaient particulièrement dures, je pensais
qu’il faudrait peut-être mieux chercher un travail de salariée. Mais au plus
profond de moi je savais que j’allais retomber dans la déprime en faisant ce
pas là.
Puis, il y a
quelques mois, je suis tombée sur une histoire d’origine brésilienne qui m’a
ouvert les yeux sur ma situation et m’a amené à réfléchir sur ma situation d’une
toute autre manière.
Cette
histoire est celle d’un homme d’affaire complètement épuisé, qui part quelques
jours sur une île déserte pour se ressourcer. Sur cette île il voit tous les
jours un pêcheur qui semble très heureux. Pourtant il ne semble pas posséder
grand-chose ni gagner beaucoup d’argent. La façon dont le pêcheur exécute son
travail exaspère l’homme d’affaire, spécialiste dans le conseil économique. En effet le pêcheur prend son temps pour
déjeuner en famille le matin. Puis il part quelques heures seulement en mer pour
passer ensuite toute l’après-midi au bord de la plage avec sa famille. Le soir
il s’amuse avec les amis au café.
Avec l’idée
d’aider le pêcheur, l’homme d’affaire s’en
approche et lui explique comment il pourrait faire fructifier son affaire et
devenir riche. Pour commencer, le pêcheur devrait partir tout la journée en
mer. Il pourrait alors vendre plus de poisson et gagner plus d’argent. Ensuite
il embaucherait du personnel puis ouvrirait une agence en ville.
Le pécheur
l’écoute attentivement puis demande pourquoi il est si important dans les yeux
de l’homme d’affaire de gagner plus d’argent. L’homme d’affaire lui répond que
cela lui permettra un jour de ne plus
aller pêcher lui-même et peut-être même de ne plus travailler tout court. Le pêcheur
pourra alors faire tout ce qu’il voudra.
Le pêcheur
explose de rire et répond : « Mais je fais déjà exactement ce que je
veux. J’adore prendre le petit déjeuner en famille, partir pêcher quelques
heures seulement, passer l’après-midi avec ma famille et aller danser le soir… »
Et oui, le
bonheur ne se compte pas en argent !
Je le savais
bien sûr mais dans ma tête une petite voix
me soufflait tout le temps qu’il fallait développer mon business, donc
travailler d’avantage. Quand on
travaille 60 heures par semaine, même si on fait un travail qu’on
adore, on s’épuise. Il ne me restait trop peu de temps pour la famille, les
amis, le sport, les balades... Parfois je me rendais compte que je n’arrivais
même plus vraiment à profiter des moments conviviaux car je pensais tout le
temps à regagner mon atelier pour produire.
Je me traitais mal moi-même. Jamais un patron n’aurait pu m’imposer ce que je m’imposais toute seule ! Cela pouvait même gâcher le bonheur que la création me procure.
Je me traitais mal moi-même. Jamais un patron n’aurait pu m’imposer ce que je m’imposais toute seule ! Cela pouvait même gâcher le bonheur que la création me procure.
L’histoire
du pécheur m’a persuadé qu’il était temps de remédier à ma situation. Un
premier pas était vite trouvé.
Ce qui me stresse
et fatigue le plus dans mon métier sont les salons et marchés d’art. Les Expo-Ventes coûtent très cher et il faut
sortir l’argent souvent plusieurs mois en avance, sans jamais savoir si les
acheteurs seront vraiment au rendez-vous. Cela met une pression énorme. Les
frais pour les Expo-Vente constituent le poste le plus élevé dans mes dépenses
et il n’est pas rare qu’il dépasse la moitié de mon chiffre d’affaire annuel !
Mais en
plus : pour faire un salon de 3 jours, je bosse au moins 1 semaine à
tout organiser, faire la communication, préparer les affaires. Des jours où je ne goûte pas au bonheur de la
création !
Et puis,
faire des salons est un travail physique très lourd. Il faut charger meubles et
créations dans la voiture et aménager le stand. C’est un réel déménagement.
Ensuite il y
a des heures et des heures d’attente sur le stand pour enfin travailler
peut-être 2-3 heures/ jour intensément.
Après un
salon je suis complètement épuisée et il me faut au moins encore 3 jours pour
récupérer et ranger les affaires. Pour un salon de 3 jours je travaille presque
2 semaines. C’est deux semaines sans création, sans production et avec une
énorme fatigue à la clé. Et malheureusement les retombées financières, trop
souvent, ne sont pas à la hauteur.
Donc en
supprimant les marchés, j’économise énormément d’argent, me décharge d’un
stress mental, me fatigue moins et passe d’avantage de temps à créer. A part le
fait que la rencontre avec le public - avec vous - me manquera beaucoup, je suis
plutôt gagnante !
Oui la
rencontre avec vous me manquera ! Il fallait alors trouver des solutions - et il y en a plusieurs! Voici ce que je vous propose :
·
Un Atelier – Showroom :
Désormais j’ouvre mon atelier et j’ai même aménagé un
espace « showroom » chez moi à
Achères (78260). Vous êtes les bienvenus tous les jours, même le
weekend si je suis dispo. Par contre il est impératif de prendre RDV par mail
ou téléphone au moins 24h en avance!
L’atelier- showroom est accessible en RER A. Il
faut ~35 minutes pour arriver de Châtelet à la station d’Achères – Ville. J’assure la
navette entre la gare et mon atelier et vous offre café / thé et biscuits
pour vous remercier de votre déplacement !
·
Rendez-vous personnel à Paris !
Si vous ne voulez pas vous déplacer en banlieue, on
peut prendre RDV dans un café à Paris pour que je vous montrer des créations
que vous aurez préalablement choisi sur mon site ou dans ma boutique en ligne.
·
Portes Ouvertes à l’Atelier :
1 à 2 fois par an j’ouvre mon atelier-showroom tout
au long d’un weekend.
Les prochaines portes ouvertes auront lieu en Janvier 2017. Pour en être infomez, n'hésitez pas à vous inscrire à ma "newsletter"
Achetez dans ma boutique en ligne en
toute tranquillité avec la garantie « 100%
satisfaction ». En effet je reprends toute création achetée sur internet
si elle ne vous satisfait pas complétement. Pas besoin de vous justifier! Vous
la retournez toute simplement et je vous rembourse. (Seulement les frais
postaux pour le retour seront à votre charge.)
·
RDV en Galerie d’Art :
Je serais toujours au RDV quand des galeries d’art
ou autres organisateurs m’invitent gracieusement pour une exposition chez eux. Donc
il y aura toujours des événements comme la « Rétrospective » à
Clermont Ferrand ou l’évènement "Noir & Blanc" à la Galerie de Montmartre !
D’ailleurs : le 11 Novembre je serais présent pour un défilé de mode dans le musée du feutre à Soltau (Allemagne).
D’ailleurs : le 11 Novembre je serais présent pour un défilé de mode dans le musée du feutre à Soltau (Allemagne).
·
Revendeur:
Vous pouvez aussi trouver mes créations dans cette
magnifique boutique Suisse:
YOU 2
Marktgasse 22
CH - 4310 Rheinfelden
EMAIL: info@you2fashion.com
TELEFON: +41 (0)62 213 00 51
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informé de mon actualité, je vous invite à me suivre sur ma page Facebook professionnelle. J’y suis très active et partage quotidiennement mes dernières créations et des coups de cœur
pour des artistes du monde entier.
Vous pouvez
aussi vous inscrire sur ma mailing liste pour recevoir ma newsletter 2 à 3 fois
par an.
J’espère
vous rencontrer ou revoir bientôt d’une manière ou d’une autre ! Ce sera
avec encore plus de bonne humeur et de joie de créer pour vous et de vous faire rêver !
très honnête et intéressant ton témoignage Ariane!! merci! ;-)
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